Mercredi 13 décembre, la Commission nationale française pour l’Unesco (CNFU) et le Comité national des géoparcs de France ont signé une convention partenariale pour la gestion du label « Géoparc mondial Unesco » en France.

Cette convention partenariale « précise les modalités de gestion, en France, du label Géoparc mondial Unesco », créé en novembre 2015. Pour le Président de la CNFU, Daniel Janicot, « l’émergence de nouveaux réseaux, comme les Géoparcs, crée du lien entre territoires ». Laurent Stefanini, ambassadeur de la France auprès de l’Unesco a quant à lui « insisté sur le rôle de ce réseau pour porter les enjeux de changement climatique et de transition énergétique sur les territoires », indique un communiqué de presse commun aux deux signataires.

Le concept de Géoparc remonte à la signature de la déclaration internationale de protection du patrimoine géologique à Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) en 1991. L’Unesco le définit comme « un espace territorial présentant un héritage géologique d’importance internationale », qui peut aider à « prendre conscience des risques géologiques encourus tels que les risques volcaniques, séismes et tsunamis et dans ce cadre élaborent des stratégies d’atténuation de ces risques au sein des communautés locales ». Par ailleurs, les géoparcs mondiaux « conservent les dossiers relatifs aux changements climatiques survenus ces dernières années. Ils sont de véritables éducateurs pour les changements qui surviennent actuellement et permettent d’adopter de bonnes pratiques environnementales en favorisant l’utilisation des énergies renouvelables et du "tourisme vert" », indique l’Unesco sur son site. A ce jour, il existe 127 géoparcs répartis dans 35 pays du monde, dont six sont situés en France.